La retraite cette inconnue.
Le sujet préoccupe autant les actifs que les retraités eux-mêmes, l’allongement de la durée de la vie a une influence sur les comportements d’épargne.
La retraite est un sujet qui préoccupe toujours autant les Français , qu’il s’agisse de savoir quand on pourra la prendre et surtout comment la préparer efficacement dans le contexte économique actuel qui demeure. La dernière mouture du baromètre du Cercle de l’Epargne livre des enseignements intéressants sur la perception qu’ont les Français de la situation actuelle.
Tout d’abord plus de quatre actifs sur cinq (81 %) estiment que leur future pension sera insuffisante pour leur permettre de « vivre correctement ».
Du coté des retraités, le constat est globalement le même : 61 % d’entre eux jugent leur montant de pension insuffisant.
« Le niveau d’anxiété des français en matière de retraite augmente à chaque fois que le sujet entre dans l’actualité », résume Philippe Crevel Directeur du Cercle de l’Epargne.
L’effort d’épargne pour améliorer sa retraite concerne plus d’un Français sur deux
57 % des personnes interrogées déclarent placer de l’argent sur un produit d’épargne pour améliorer leur retraite. 25% déclarent le faire régulièrement.
L’un des points saillants du sondage concerne l’effort d’épargne lorsque l’on est déjà à la retraite. 14 % des retraités continuent d’épargner régulièrement pour leur retraite et 40 % quand c’est possible.
«Le temps passé à la retraite est devenu si long que l’effort d’épargne pour améliorer sa pension ou faire face aux imprévus ne s’arrête plus au moment où l’on prend sa retraite », souligne Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’Etudes et de Connaissances sur l’Opinion Publique.
L’assurance-vie conforte son statut de placement préféré des épargnants
Si les Français considèrent à 65 % que le fait d’être propriétaire de sa résidence principale est la meilleure façon de préparer ses vieux jours, l’investissement dans un produit d’épargne long terme est plébiscité par 36 % d’entre eux, loin devant les produits d’épargne retraite (23 %).
Crédit : Les Echos -Arnaud Lelong
Notre Avis : Avec les régimes complémentaires à bout de souffle (Agirc-Arrco : le déficit a doublé sur un an), il n’y a plus de doute sur la nécessité de se constituer une épargne de précaution afin de palier à la chute inexorable de notre cher système de retraite.